Parution AriegeNews.com & Interview Vidéo

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Parution AriegeNews.com & Interview Vidéo ( 04/04/2012)

 

Voilà déjà plusieurs mois qu’une formation «e-commerce» a vu le jour à Foix. Un des rares secteurs qui ne connait pas la crise.

En Ariège, les chiffres sont honorables, puisque la filière pèse plus de 8 millions d’euros.
Aussi, le nombre d’étudiants qui choisissent de tenter leur chance sur la toile sont de plus en plus nombreux. A l’image de ceux qui ont intégré la formation e-commerce ariégeoise.

Une classe sympathique, atypique, et multiculturelle où se côtoient des profils et des âges différents (la formation est aussi ouverte aux personnes en reconversion ou à des salariés souhaitant se former).
En ce mercredi studieux dans les locaux du Cetia, ça circule entre les rangées d’ordinateurs, ça s’aide, ça échange.

C’est en tout cas un domaine où il faut être polyvalent: connaître le Droit, avoir des connaissances en marketing, en publicité, en graphisme. Et plus techniquement, savoir tout simplement créer et faire vivre un site internet. Tout un programme...

Alors pourquoi ces étudiants ont-il choisi de s’orienter vers le e-commerce?

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Une voie porteuse...
Michèle, d’origine camerounaise, a été attirée par le fait qu’elle trouverait un emploi facilement après ses études.

Et puis le web est une jungle séduisante, «c’est un domaine qui évolue tout le temps. Le fait que des gens utilisent ce que vous avez créé vous même, ça ramène de la fierté. C’est valorisant»

Caroline, originaire de Picardie, a quant à elle choisi la formule du contrat de professionnalisation en alternance avec une société locale (les Tissages Cathares).

Passionnée par le web, elle s’imagine «responsable e-commerce» dans une entreprise, ou bien gérer une boutique en ligne, mettre en valeur les produits, gérer les stocks et le contact avec les clients.

Plus aucun domaine n’y échappe...
Le tourisme, la musique ou même la charcuterie! Il y a peu de domaines où Internet n’a pas encore fait son entrée fracassante.

Aurore (venue d’Aveyron) a par exemple commencé par faire un site internet pour un agriculteur qui souhaitait vendre ses produits. Et c’est pour se perfectionner qu’elle a intégré la formation. L’idée est de faire passer son site en e-commerce.

Angela (originaire du Costa Rica) vient d’une filière «commerce international» au Mirail, «le e-commerce s’adapte à tout. Et c’est son avantage: cela peut être à l’international et tous les domaines !»

Le web au service du développement local
Pourtant, les applications du e-commerce inspirent certains pour des applications bien locales.

A l’image de Jérémy Lafaurie (tout droit venu de Provence), avant tout un autodidacte du net, «je travaillais déjà dedans et j’ai découvert cette formation pour assoir mon expérience, me conforter dans l’idée que ce que je faisais était correct.
Internet évolue de jour en jour. Il y a de nouvelles technologies et il faut les apprendre
»

Le jeune homme compte développer un concept de web de proximité. Bref: remettre un peu d’affectif et d’humain dans tout ça.
«Un petit commerçant n’aura pas la même approche qu’une entreprise qui ne fait que du e-commerce sur le net. Il doit créer de l’affectif, du lien avec la clientèle. Ce n’est pas la même approche»

L’intitulé de la toute jeune formation va en tout cas dans ce sens, «Responsable de site e-commerce et e tourisme pour le développement durable des territoires»